Pour la plupart d'entre-nous, la pratique de la photographie représente d'abord et avant tout un loisir, une passion.

​La commercialisation de nos images ne constitue pas notre principal vecteur de motivation.

Ceci dit, il n'est pas impossible qu'un jour nous soyons sollicités pour réaliser un projet 'payant'.

Mais dans le contexte où une telle offre se présentait, serions-nous prêts à y répondre ?
 
C'est dans cette perspective que j'ai pensé vous informer de l'existence d'un site de référence réalisé par l'Association Canadienne Des Créateurs Professionnels de l'image (CAPIC).

On y trouve une variété de balises, d'outils et de conseils très utiles pour quiconque sera un jour invité à offrir ses talents de photographe en échange d'une rémunération.

Voici un résumé des principaux sujets abordés par le site de la CAPIC.  

Frais de production
Vous avez accepté de réaliser un mandat commercial, mais vous n'avez aucune idée du tarif à facturer. La CAPIC propose un document fort utile pour estimer la valeur de votre projet. 

Contrats/ formulaires
Pour confirmer une entente, la bonne vieille poignée de main est toujours de mise. Mais, en cas de litige, elle n'est malheureusement pas d'une grande utilité.
À cet égard, la CAPIQ propose une série de contrats et de formulaires (contrat de service, contrat avec le modèle, contrat de commande) destinés à protéger notre travail ainsi que nos oeuvres. 

Droits de licence pour l'usage d'une photo
Sauriez-vous combien facturer pour une photographie qui serait publiée dans un journal, un magazine, un livre ou même utilisée sur un emballage ? Le site de la CAPIC vous fournit quelques pistes de réflexions.

Puisqu'il vaut mieux prévenir que guérir, j'ai cru qu'il serait intéressant pour nous tous de connaître l'existence de ce site... et de pouvoir s'y référer au besoin.

Vos commentaires et suggestions sont bienvenus !

Alain Léveillé
Membre du Club Vision Photo Lachine

J'aime beaucoup photographier à l'heure bleue: le ciel se teint alors d'un bleu lumineux... spectaculaire.

Cette période magique, de courte durée, se produit généralement dans les vingt à trente minutes:

1. précédent le lever du soleil;
   
2. suivant le coucher du soleil.
   

Voici comment je m'y prends pour photographier à l'heure bleue:

• je sélectionne le plus petit ISO disponible (100);
• je paramètre mon boitier à "mirror up" (dans le cas d'expositions prolongées, le simple mouvement du miroir pourrait provoquer des vibrations/ mouvements susceptibles de brouiller l'image);
• je sélectionne une petite ouverture de diaphragme, f/8 - f/22 (note: les très petites ouvertures de diaphragme peuvent créer un effet 'étoilé' autour des sources lumineuse comme, par exemple, les lampadaires);
• je choisis une vitesse d'obturation lente, entre 15 et 30 sec. (l'effet est plus saisissant à de longues expositions);
• j'utilise un déclencheur à distance (pour réduire les vibrations potentielles à leur minimum);
• j'installe - bien évidemment - ma caméra sur un trépied !

Personnellement, j'obtiens de meilleurs résultats au milieu de la plage "heure bleue".

Par exemple, si l'heure bleue s'étend sur une période de 30 minutes, la période optimale se pointera après les 15 premières minutes.

Et puisque je suis en mode d'exposition prolongée, je demeure attentif aux effets de lumières ambiants susceptibles de bonifier mon image. L'éclairage d'un lampadaire à proximité, le passage d'un véhicule automobile, la lumière d'un panneau, etc.

Dans l'exemple qui accompagne ce billet, le passage d'un avion dans le ciel a immédiatement capturé mon attention... et procuré un caractère unique à ma photo.

Enfin, pour être certain de ne jamais manquer la période de l'heure bleue où que je sois sur la planète, j'utilise l'application "Blue Hour App" (disponible sur IOS et Android).

J'espère que mes quelques conseils seront utiles dans la réalisation de vos images à l'heure bleue.

N'hésitez pas à partager vos commentaires et suggestions.

Alain Léveillé
Membre du Club Vision Photo